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Interview d’Isabelle et Clara pour Eureden et Le StudiOh

Interview d'Isabelle et Clara pour Eureden et Le StudiOh

Isabelle, responsable de la communication chez Eureden, et tutrice de Clara

  • Pouvez-vous nous raconter en quelques mots ce que fait votre entreprise, où elle se situe, dans quel univers elle évolue ?
  • Eureden est un groupe coopératif breton qui réunit + de 15000 agriculteurs coopérateurs et 8000 collaborateurs autour d’une vision commune : le Bien-Manger pour tous, avec le souci constant de répondre aux attentes des consommateurs et de la société. Eureden est composé de 6 branches : Branche Agriculture – Branche Oeuf – Branche Viande – Branche Frozen Food – Branche Long Life – Branche Distribution.Le Studi’OH fait partie de la branche agriculture et est rattachée à la direction de la communication pilotée par Denis Ernotte.
    Nous travaillons avec les différents métiers de la branche Agriculture : Production porcine, Production Laitière et Bovine, Production Volaille, Production Végétale, etc. Les marques fortes du groupe : Paysan Breton – d’Aucy – Jean Nicolas – Cocotine – Magasin Vert – Point Vert.
  • Qu’est-ce qui vous a donné envie d’accueillir Clara en alternance ?
  • Sa formation en Master Design Graphique.
    Le rythme de 3 semaines à l’école et 6 semaines en entreprise est un rythme intéressant.
    Lors de nos échanges post-recrutement.
    Clara a un profil intéressant, elle est agréable, dynamique. Elle avait déjà une expérience en alternance dans le groupe Hervé. Sur les sujets créatifs, elle réfléchit bien et très volontaire. Elle n’a pas un esprit de compétition, ce qui est important quand on travaille en équipe.
  • Comment Clara s’intègre-t-il·elle dans votre équipe et sur quels projets a-t-il·elle pu contribuer ?
  • Clara fait pleinement partie de l’équipe du Studi’OH. Elle travaille sur des sujets très variés allant de la création d’identité visuelle à la communication globale, en passant par la signalétique et les campagnes promotionnelles.
  • Qu’est-ce que la présence d’un·e alternant·e change dans votre quotidien ou dans vos projets ?
  • Clara apporte un regard nouveau, souvent curieux qui aide à se questionner sur nos habitudes (par ex : son rapport d’étonnement quelques semaines après son arrivée). C’est aussi un renfort pour l’équipe et un soutien opérationnel. Elle prend en charge certaines missions et est autonome sur certains projets.
  • Avez-vous remarqué une évolution particulière chez Clara depuis son arrivée ?
  • Sur le plan humain, elle a gagné en confiance et en organisation. Sur le plan professionnel, elle est montée en compétence notamment sur des projets en communication digitale (création de campagne emailing, bannière web, etc.)
  • Quel message aimeriez-vous adresser aux entreprises qui hésitent encore à accueillir un·e alternant·e ?
  • Accueillir une alternante, c’est bien sûr former une nouvelle recrue mais c’est aussi un enrichissement mutuellement. Chez Eureden, il y a une vraie politique d’accueil des alternants qui vise à former les talents de demain en particulier sur les métiers en tension.

Clara, étudiante en Master 2

  • Qu’est-ce qui t’a attiré dans cette entreprise ou dans le poste que tu occupes ?
  • Travailler dans le domaine de l’agriculture, mes parents étant maraîchers, j’ai voulu approfondir mes connaissances en explorant des domaines que je connais moins, comme les filières animales ou les céréales. J’apprécie aussi le fait qu’il s’agisse d’un petit studio de création au sein même de la structure du groupe. Située dans le Finistère, à 500 kilomètres de Blois, c’était aussi une opportunité pour moi de m’éloigner de ma région pour découvrir comment je peux évoluer en dehors de mes repères habituels.
  • Sur quels projets as-tu la chance de travailler jusqu’à présent ?
  • J’ai eu la chance de réaliser en équipe l’identité totale d’un lieu de partage et de coworking à Quimperlé, la Maison Commune d’Eureden, qui verra le jour au printemps. Partant du logo, on a imaginé une charte graphique en dessinant les pictogrammes jusqu’aux illustrations murales. Le challenge était de garder une cohérence entre les visuels et le lieu atypique. Un projet de signalétique qui mélange la typographie, l’illustration et la prise de conscience des caractéristiques du lieu.
  • Qu’est-ce que cette expérience en alternance t’apporte, personnellement et professionnellement ?
  • Personnellement, elle m’a permis d’évoluer dans un nouvel environnement géographique et de pouvoir travailler en lien avec les agriculteurs. Professionnellement, j’ai appris à être quasiment autonome et à utiliser de nouveaux outils que l’on n’apprend pas à l’école (newsletter, lancement de campagnes promo) et très utiles pour comprendre la mécanique marketing, primordiale dans une grande entreprise. J’ai aussi appris à gérer le relationnel via les retours « clients »/collaborateurs et apporter mon expertise en tant que graphiste junior à la problématique de communication pour les agriculteurs.
  • Y a-t-il un moment marquant ou une fierté que tu aimerais partager ?
  • Depuis petite, j’ai toujours aidé mes parents dans les champs ou au marché et j’ai pris un tournant dans le choix de mes études supérieures, très loin de la terre et des légumes, mais j’ai finalement réussi à retourner vers leur métier à travers mon alternance chez Eureden.

France Design Week 2025 : une journée d’inspirations à Tours pour nos étudiant·es de Master

France Design Week 2025 : une journée d’inspirations à Tours pour nos étudiant·es de Master

Nos étudiant·es en Master Design & Stratégie de l’Innovation (2e année) se sont rendu·es à Tours vendredi dernier dans le cadre de la France Design Week 2025 (12 au 30 septembre), placée cette année sous le thème « Design utile ».

Cette journée fut l’occasion d’explorer deux expositions complémentaires, alliant innovation responsable et expression artistique engagée.

L’exposition « Lumières » à l’Hôtel Goüin

Première étape du parcours : l’exposition « Lumières ». Designers, artisans, ingénieurs et industriels y présentent des créations innovantes, durables et poétiques.

Du PLA biosourcé à l’impression 3D, en passant par des luminaires sculptés, l’événement met en valeur le dialogue entre patrimoine, modernité et utilité, offrant aux étudiant·es une réflexion sur le rôle du design dans la transition écologique et technologique.

Château de Tours : Shepard Fairey (alias OBEY)

La visite s’est poursuivie au Château de Tours, avec une plongée dans l’univers de Shepard Fairey, figure mondiale du street art et de la contre-culture, plus connu sous le pseudonyme OBEY.
Près de 400 œuvres, sérigraphies, fresques, pochettes de vinyles et skateboards,retracent son parcours et témoignent de son engagement social, politique et artistique, en lien avec des causes majeures telles que la paix, l’écologie et la justice sociale.

Entre design responsable et art contestataire

Cette journée à Tours fut riche en découvertes et en inspirations. Elle a permis à nos étudiant·es de nourrir leur réflexion créative en confrontant deux approches différentes mais complémentaires : un design pensé pour être utile et durable et un art porteur de contestation et d’engagement citoyen.
Une expérience formatrice, qui illustre pleinement la diversité des regards et des pratiques autour du design contemporain.

France Design Week : une conférence inspirante sur le design circulaire, avec Emmanuel Alouche

France Design Week : une conférence inspirante sur le design circulaire, avec Emmanuel Alouche

Le lancement de la France Design Week à ETIC a débuté avec une conférence remarquable d’Emmanuel Alouche, architecte d’intérieur et designer. Enseignant à l’École de design de Nantes, il développe une approche qui place la responsabilité socio-écologique au cœur des pratiques créatives et forme ses étudiant·es au Design circulaire et systémique.

Une nouvelle vision de la création de valeur

Emmanuel Alouche est le concepteur de « La Grande Boucle Circulaire », une méthode ludo-pédagogique qui permet de transformer les défis de l’économie circulaire en opportunités créatrices. À travers cette démarche, il invite à considérer le design circulaire comme un “design 4.0” : un design capable de générer des valeurs socio-écologiques et environnementales pour les entreprises.

Dans un contexte où les ressources énergétiques se raréfient, le design 4.0 se révèle comme un outil stratégique majeur. Face aux défis environnementaux, aux pressions économiques et aux enjeux sociaux, entreprises, gouvernements et consommateurs doivent repenser la conception des produits, services et infrastructures pour minimiser leur empreinte écologique et améliorer les conditions sociales.

Le design circulaire, un moteur d’innovation socio-écologique

Ainsi, le design circulaire propose non seulement de réduire l’empreinte écologique, mais aussi de favoriser une société plus inclusive, en intégrant la responsabilité sociale au cœur de l’innovation.

Confronté à des contraintes énergétiques croissantes, le design devient un levier essentiel de la transition socio-écologique. En favorisant durabilité, efficacité et accessibilité, il optimise la gestion des ressources et réduit l’empreinte écologique tout en promouvant une société plus inclusive.

Dans un contexte où les ressources énergétiques se raréfient, le design 4.0 apparaît comme un outil stratégique essentiel. Face aux défis environnementaux, aux pressions économiques et aux enjeux sociaux, il invite entreprises, gouvernements et consommateurs à repenser la conception des produits, services et infrastructures afin de réduire leur empreinte écologique et d’améliorer les conditions sociales. Cette transformation ne peut se faire qu’à travers la collaboration entre designers, ingénieurs et décideurs, pour construire un avenir plus résilient, où le design, inscrit dans une démarche de responsabilité sociale, devient un véritable moteur d’innovation au service des défis du XXIe siècle.

Un moment d’échange riche et stimulant

La conférence a suscité de nombreuses questions et a permis aux étudiant·es de réfléchir à la place du design dans la transition socio-écologique. Leur engagement et leur curiosité ont témoigné de l’importance d’intégrer dès aujourd’hui ces enjeux dans leurs futures pratiques professionnelles.
Nous remercions chaleureusement Emmanuel Alouche pour cette intervention inspirante et saluons la participation active de nos étudiant·es.
Ce fut un moment qui illustre parfaitement l’esprit de la France Design Week, entre créativité, responsabilité et innovation.

Un projet collectif et durable à La Vacquerie pour les étudiant·es de 2e année en 2026

Un projet collectif et durable à La Vacquerie pour les étudiant·es de 2e année en 2026

Pour leur rentrée, les étudiant·es de 2e année d’ETIC s’impliquent dans un projet ambitieux : accompagner la mise en valeur de La Vacquerie, un espace agricole diversifié en pleine ville, à deux pas du centre. Longtemps perçu comme une réserve pour de futurs lotissements, il accueille aujourd’hui des producteurs et productrices bio, ainsi que des jardins partagés, devenant ainsi un véritable poumon vert au cœur de l’agglomération.

Un projet inter-écoles inédit

Dans le cadre d’une proposition portée par Agglopolys Agglomération de Blois, quatre établissements d’enseignement collaborent autour de ce site exceptionnel :

  • ETIC
  • l’École de la nature et du paysage,
  • le DNMAD du lycée Camille Claudel,
  • le CFA de Blois.

Cette démarche vise à croiser les regards et les compétences pour imaginer ensemble l’avenir de la Vacquerie, entre agriculture urbaine, transmission et valorisation du territoire.

Œuvres marquantes et récits sensibles

Le mardi 18 septembre, l’ensemble des étudiant·es impliqué·es s’est réuni pour une première journée de découverte. Après un pique-nique convivial, ils et elles ont parcouru le site afin d’en comprendre les accès, les usages et les zones exploitées.
Pour les étudiant·es de 2e année d’ETIC, la mission consistera à réaliser un carnet de reportage et à réfléchir à une signalétique adaptée, en lien avec les spécificités du lieu et les besoins de ses usagers.
Un projet enthousiasmant, qui illustre la richesse des collaborations entre écoles et la capacité du design à accompagner des dynamiques locales, sociales et écologiques.

Découvrir Ida, nouvelle professeure à ETIC

Découvrir Ida, nouvelle professeure à ETIC

ETIC a le plaisir d’accueillir une nouvelle professeure : Ida, illustratrice et autrice de bande dessinée, au parcours singulier et inspirant. Pour mieux découvrir son univers, le site Blois Capitale lui a consacré un long portrait. L’occasion d’en savoir plus sur son cheminement artistique et sa vision du dessin.

Un prénom qui dit beaucoup

Installée aujourd’hui à Blois, Ida a construit son parcours en autodidacte. Son prénom, issu du germanique id (action) et idis (dame), incarne parfaitement son énergie créative et sa constance. Pour elle, il ne s’agit pas seulement d’un prénom, mais d’une identité vécue, d’une énergie à l’œuvre et d’une fidélité au geste.

Un parcours forgé par le dessin

Depuis l’enfance, le dessin s’impose à Ida comme une nécessité vitale : « Je suis née avec un crayon », aime-t-elle rappeler. Issue d’une famille d’artisans sans ancrage artistique, elle s’est formée seule, par la pratique, jusqu’à ouvrir son propre atelier à seulement 20 ans.
Pendant plus de vingt ans, elle a enseigné le dessin à des centaines d’élèves, tout en poursuivant sa recherche artistique personnelle. Si ses débuts se sont orientés vers la peinture et l’illustration, un stage de scénario animé par Brigitte Luciani à la Maison de la BD de Blois marque un tournant décisif. C’est là qu’émerge son intérêt pour la bande dessinée, médium qui deviendra central dans son travail et qui l’amènera à ses premières publications, avant de développer des projets plus personnels et affirmés.

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Œuvres marquantes et récits sensibles

Avec La Voix du Vent (2017) et Le Train cabaret (2018), créés aux côtés de Claire Godard, Ida développe un trait poétique et subtil, au service de récits sensibles. Mais c’est Kamalari qui consacre pleinement son engagement : ce roman graphique retrace le combat d’Urmila Chaudhary, ancienne enfant esclave au Népal. Pour restituer son histoire avec justesse, Ida a mené des recherches approfondies, intégrant des éléments culturels précis, loin de tout exotisme superficiel. Son travail, à la fois graphique et narratif, met en lumière la persévérance et la dignité des femmes face à l’injustice.

Un féminisme narratif, pas militant

Le féminisme d’Ida n’est pas frontal ni militant. Il s’exprime dans la mise en récit de destins féminins, dans cette manière de donner la parole à celles que l’histoire oublie souvent. Ses héroïnes ne sont pas des figures idéalisées mais des femmes réelles, traversées de doutes, de fragilités et de forces.

Le geste avant le numérique

Ida revendique la force du dessin manuel. Elle privilégie l’encre de Chine, l’aquarelle sépia et le lavis, laissant au numérique un rôle d’outil technique pour la mise en page ou le storyboard. Elle rappelle la valeur irremplaçable du trait original, qui transmet une émotion et une présence impossibles à retrouver dans la reproduction. Son œuvre témoigne ainsi d’une fidélité profonde au geste et à la matière.
Pour Ida, l’illustration n’a de sens que si elle sert le récit. « Sinon, ce n’est que de l’ego », explique-t-elle dans l’entretien accordé à Blois Capitale. Sa démarche artistique repose sur une humilité essentielle : le dessin n’est pas une fin en soi mais un vecteur, une voix au service d’histoires humaines et universelles.

Découvrir l’interview complet sur le site Blois Capitale

La rentrée à ETIC : un retour progressif et inspirant

La rentrée à ETIC : un retour progressif et inspirant

À l’école de design ETIC, la rentrée s’échelonne dès les premiers jours de septembre, avec une reprise progressive pour l’ensemble des promotions.

Un calendrier de rentrée échelonné

Les Master 2 sortants seront les premiers à retrouver les locaux dès le 1er septembre, suivis par les étudiant·es de première année, puis les Masters 1 et 2 (hors sortants) le 8 septembre. Enfin, les 2e et 3e années feront leur rentrée le 15 septembre.

Un premier trimestre riche en projets et découvertes

Mais cette rentrée n’est pas seulement synonyme de reprise des cours : elle marque aussi le lancement d’un premier trimestre riche en projets et en découvertes.
Dès septembre, les étudiant·es participeront à la France Design Week, à travers des événements organisés au sein même de l’école, ainsi que des visites d’expositions et de colloques à Tours, offrant une immersion immédiate dans l’actualité du design.
Les étudiant·es de 2e année (B2) débuteront quant à eux un projet de mise en valeur du quartier de la Vacquerie, en collaboration avec le lycée Camille Claudel et l’école du paysage : un projet ancré dans le territoire et au croisement des disciplines.

La rentrée à ETIC : un retour progressif et inspirant

Deux premières conférences pour stimuler la réflexion

Deux conférences majeures viendront rythmer ce début d’année :

  • Le 16 septembre, Emmanuel Alouche, designer d’espace, interviendra autour du design circulaire
  • Étienne Mineur, designer graphique, viendra présenter ses recherches sur l’intelligence artificielle et le design, lors d’une rencontre stimulante.

Une rentrée pleine de promesses, entre exploration, innovation et engagement.

France Design Week 2025 : exposition, témoignages et conférence lors d’une soirée exceptionnelle

France Design Week 2025 : exposition, témoignages et conférence lors d'une soirée exceptionnelle

Rendez-vous le 16 septembre à partir de 17h, entrée libre

France Design Week est un événement national qui célèbre la richesse et la diversité du design à travers toute la France. Organisée chaque année en septembre, cette manifestation met en lumière les acteurs du design – écoles, studios, institutions, entreprises – et leurs engagements face aux enjeux contemporains : transition écologique, inclusion, innovation sociale et culturelle.

Nous y participons activement depuis le début !
Dans ce cadre, l’école ETIC, sur le Campus, vous accueille pour une soirée dédiée au design engagé et à la créativité étudiante.

Au programme :

  • Exposition des projets de nos étudiants de Master : design de service, design graphique… des approches sensibles et innovantes. 6 projets et parcours de réflexion sur des sujets de société. L’exposition sera visible jusqu’au 28 septembre.
  • Retour d’expérience de deux étudiantes de Master 1, parties à l’École de design de Tunis, l’ESSTED dans le cadre du programme Civic City, organisé entre autres par Ruedi et Vera Baur : un regard croisé sur le design et l’engagement citoyen.
  • Conférence d’Emmanuel Alouche sur le design circulaire : repenser les usages, les ressources et la responsabilité des designers face aux défis écologiques.

Venez découvrir les talents de demain et échanger autour des nouvelles pratiques du design !

France Design Week 2025 : exposition, témoignages et conférence lors d'une soirée exceptionnelle

De la fast fashion à l’accès partagé : le projet d’Antonin Lairaudat, étudiant en Master 2

De la fast fashion à l’accès partagé : le projet d’Antonin Lairaudat, étudiant en Master 2

Actif sur le réseau dans la promotion de la culture design, Antonin Lairaudat, alias « douy.alapomme », par ailleurs étudiant en Master 2, nous expose son projet de Fin d’Étude.
Il a choisi de se confronter à un enjeu majeur : celui de la fast fashion, symbole des dérives d’une consommation rapide, massive et sans considération pour son impact environnemental.

Sa démarche s’inscrit pleinement dans la philosophie du Master Design et Stratégie de l’Innovation, qui encourage les étudiants à utiliser le design comme un levier pour repenser les modèles de demain.

Un projet innovant pour une mode plus durable

Pour Antonin, le problème de la fast fashion n’est pas tant la mauvaise qualité des vêtements que la rapidité avec laquelle on s’en lasse. C’est pour répondre à ce besoin de renouvellement qu’il a eu une idée audacieuse : déplacer l’objet du désir de la possession vers l’accès.

Inspiré par le modèle de Netflix, il imagine un système d’abonnement. Plutôt que d’acheter pour accumuler, les utilisateurs recevraient chaque mois une sélection de vêtements à porter et à renvoyer. Ce service, pensé pour les lycéens et les étudiants, leur permettrait de changer de style librement et sans culpabilité, tout en réduisant le gaspillage. L’objectif ? Libérer la créativité et l’expression de chacun, en troquant la possession pour un accès illimité à une pluralité de styles.

Un projet de recherche et d’innovation en design

Le projet d’Antonin n’est pas qu’une simple idée créative. Il a été conçu comme un véritable cas pratique de stratégie de l’innovation. Antonin a ainsi élaboré une maquette d’application, une identité visuelle et réfléchi en profondeur à l’expérience utilisateur. Son travail illustre parfaitement comment le design peut être utilisé comme un outil de gestion et de positionnement stratégique pour les entreprises.

Ce travail de recherche et de conception sera présenté le 11 septembre à Nantes, lors de sa soutenance de Master. Une étape essentielle qui permettra à Antonin de défendre son projet devant un jury, validant ainsi l’aboutissement de son parcours et sa capacité à concevoir des solutions innovantes pour répondre aux enjeux de la transition.

Son projet est une preuve concrète que le design peut être un puissant moteur de changement, en alignement avec la mission éducative d’ETIC.

Bravo Antonin !

Masters à la Fondation du doute : quand le design explore la démocratie et la solidarité alimentaire étudiante

Masters à la Fondation du doute : quand le design explore la démocratie et la solidarité alimentaire étudiante

Du 4 au 12 juin, la Fondation du doute a accueilli l’exposition pédagogique “Youth do it! Do it yourself!”, point d’orgue d’une année riche en recherches, expérimentations et collaborations pour les étudiant·es de Master 1 Design et Stratégie de l’Innovation. Ce temps fort a mis en lumière les projets menés en partenariat avec les artistes Lucie Bortot, Anne Houel, Simon Pochet, Pauline Toyer et Damien Rouxel.

Aux origines du projet : un workshop sur le thème de la démocratie

Le projet mené par Lila Dupin, Cornelia Guérin et Florian Paumier, étudiant·es de Master 1, trouve son origine dans un atelier animé par Ruedi et Vera Baur, designers impliqués dans le design sociétal, à l’origine des actions engagées de l’association Civic city, institut de recherche des sciences du design.

Les étudiant·es ont entamé une réflexion à la Fondation du doute, lors d’une visite du musée suivie du lancement du projet dans le bar installé au cœur des œuvres de Ben. Le thème central, la démocratie, a servi de point de départ à une exploration collective, chaque groupe choisissant une problématique spécifique issue de cette thématique pour nourrir sa réflexion.

Un projet autour de la solidarité alimentaire étudiante

Trois étudiant-es ont décidé de travailler sur un projet autour de l’accès des jeunes à la nourriture. Ils ont ainsi imaginé « Mijote », une marque fictive proposant un service de mutualisation de repas entre étudiant·es via les BDE, afin de favoriser la solidarité alimentaire.

Cette recherche s’est prolongée à l’international, avec la participation de Lila et Cornelia au projet « Tables en relation », mené en collaboration avec l’École Supérieure des Sciences et Technologies du Design de Tunis (ESSTED). Ce prolongement a permis une co-construction interculturelle, en lien avec des étudiant·es tunisien·nes, autour des enjeux partagés de l’alimentation, de la démocratie et du design engagé.

Félicitations à tous·tes pour cette belle démonstration de ce que le design peut changer, à son échelle, dans notre société !

Une fin d’année en jeu pour les B2 !

Jeu de piste pour la fin d'année des B2 à Etic Blois

Pour clore l’année en beauté, les étudiant·es de Bachelor Design 2ᵉ année se sont lancé·es dans une aventure aussi sportive que ludique à travers les rues de Blois.

Au programme : un jeu de piste aussi énigmatique que sportif, sous la houlette de leur enseignante anglophone Mathilde Riverin.
Ce moment de convivialité restera sans aucun doute un temps fort de l’année, gravé dans les mémoires d’un groupe aussi complice qu’enthousiaste.

Nous leur souhaitons un très bel été… et leur donnons rendez-vous en septembre, pour une nouvelle année placée sous le signe de la bonne humeur !